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DE LA VILLE DE PARIS.

303

CCCLVIII. — Ordonnance pour le roys.

23 aout 1574. (Fol. 160 v°.)

De par les Prevost des Marchans el Eschevins de la Ville de Paris.

"Sur ia requeste à nous faitte par le Procureur du Roy ef de la Ville, deffences sont faittes à tous les marchans de bois, tant gros bois que menu[e] denrée, dc fere ne souffrir estre deschargé de leurs basteaulx à terre leursd, marchandises dc boys tant gros que menu, et de-ne vendre icelles marchandises à plus hault prix que l'Ordonnance'¹', sy non asscavoir : jusques au jour sainct Remy prochain, depuis six heures du matin jusques à six heures du soir; et après ledict jour sainct Remy jusques au jour de Pasques, depuis sept heures du matin jusques à cinq heures du soir : sur peine de confiscation des basleaiilx et marchandises.

"Pareillement, sont faittes deffences à tous cro-chelleurs, gaigne deniers et autres, de entrer dedans lesd, basteaulx sans maistre et adveu, ny fere estatz desd, marchandises sur le port : sur peine du fouet.

"Et est enjoinct aux jurez mosleurs de boys, de assister sur les poitz ordinaires et aux heures deues pour conlerlad. marchandise de bois, et en compter cent quatre pour cent de menue denrée : sur peine des privations de leurs estatz.

"Pareillement, est enjoinct aux marchans de faire descharger leursdittes marchandises de bois à terre, à leurs despens, suivant l'Ordonnance; et enjoinct ausd, jurez d'y tenir la main et faire garderies Ordonnances.

"Faict au Bureau, le xxm^m' Aoust m v° lxxiiii.-

CCCLIX. — Idem. — [Mandemens aux Quarteniers.]

27 août 1574. (Fol. 160 v°.)

"Sire Jacques Kerver, informez vous avec voz Cin-quantiniers et Dixiniers secrètement, dilligemment et bien, de tout le bois, tant gros que menu, qui a esté vendu et achepté par les bourgeois et habitans de vostre quartier à plus hault prix que l'Ordonnance; et de ce nous faittes vostre procès verbal,

pour y pourveoir ainsy que de raison : si n'y faittes faulte.

"Faict au Bureau, le xxvn⁰ Aoust m v^c lxxiiii.»

Pareilz Mandemens ont esté expédiez à tous les autres Quarteniers de lad. Ville.

CCCLX. — [Mandemens aux Colonnelz,

ORDONNANT] DE NE LAISSER SORTIR ESCOLIERS EN TROUPE. 1" septembre 1574. (Fol. 161 r°.)

#e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris.

"Cappitaine Le Cocq, Colonnel du quartier dc m^c Robert Danès, advertissez les autres Cappitaines dudict quartier qu'ilz n'ayent, lorsqu'ilz seront à la garde des portes, à laisser sortir aucuns escolliers

en troupe, avec armes : pour obvier aux insolances qui en pourroient advenir.

«Faict au Bureau , le premier jour de Septembre m v° lxxiiii. n

Pareilz Mandemens ont esté.expédiez aux Cappitaines Piqueron,Rocherel, Courtillier etTliicrrée.

(" Ordonnance du 17 mars 1573, ci-dessus, art. CXXI; laquelle Ordonnance se réfère elle-même à celle du 4 octobre 1.172, rapportée»ci-dessus, art. LXV.

26.



ib'	M	DE LA VILLE DE PARIS.		303

CCCLVIII. — Ordonnance pour le roys. 23 aout 1574. (Fol. 160 v°.)

De par les Prevost des Marchans el Eschevins de la Ville de Paris. "Sur ia requeste à nous faitte par le Procureur du Roy ef de la Ville, deffences sont faittes à tous les marchans de bois, tant gros bois que menu[e] denrée, dc fere ne souffrir estre deschargé de leurs basteaulx à terre leursd, marchandises dc boys tant gros que menu, et de-ne vendre icelles marchandises à plus hault prix que l'Ordonnance'¹', sy non asscavoir : jusques au jour sainct Remy prochain, depuis six heures du matin jusques à six heures du soir; et après ledict jour sainct Remy jusques au jour de Pasques, depuis sept heures du matin jusques à cinq heures du soir : sur peine de confiscation des basleaiilx et marchandises.			"Pareillement, sont faittes deffences à tous cro-chelleurs, gaigne deniers et autres, de entrer dedans lesd, basteaulx sans maistre et adveu, ny fere estatz desd, marchandises sur le port : sur peine du fouet. "Et est enjoinct aux jurez mosleurs de boys, de assister sur les poitz ordinaires et aux heures deues pour conlerlad. marchandise de bois, et en compter cent quatre pour cent de menue denrée : sur peine des privations de leurs estatz. "Pareillement, est enjoinct aux marchans de faire descharger leursdittes marchandises de bois à terre, à leurs despens, suivant l'Ordonnance; et enjoinct ausd, jurez d'y tenir la main et faire garderies Ordonnances. "Faict au Bureau, le xxm^m' Aoust m v° lxxiiii.-

CCCLIX. — Idem. — [Mandemens aux Quarteniers.] 27 août 1574. (Fol. 160 v°.)

"Sire Jacques Kerver, informez vous avec voz Cin-quantiniers et Dixiniers secrètement, dilligemment et bien, de tout le bois, tant gros que menu, qui a esté vendu et achepté par les bourgeois et habitans de vostre quartier à plus hault prix que l'Ordonnance; et de ce nous faittes vostre procès verbal,			pour y pourveoir ainsy que de raison : si n'y faittes faulte. "Faict au Bureau, le xxvn⁰ Aoust m v^c lxxiiii.»
			Pareilz Mandemens ont esté expédiez à tous les autres Quarteniers de lad. Ville.

CCCLX. — [Mandemens aux Colonnelz, ORDONNANT] DE NE LAISSER SORTIR ESCOLIERS EN TROUPE. 1" septembre 1574. (Fol. 161 r°.)

#e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris. "Cappitaine Le Cocq, Colonnel du quartier dc m^c Robert Danès, advertissez les autres Cappitaines dudict quartier qu'ilz n'ayent, lorsqu'ilz seront à la garde des portes, à laisser sortir aucuns escolliers			en troupe, avec armes : pour obvier aux insolances qui en pourroient advenir. «Faict au Bureau , le premier jour de Septembre m v° lxxiiii. n
			Pareilz Mandemens ont esté.expédiez aux Cappitaines Piqueron,Rocherel, Courtillier etTliicrrée.

(" Ordonnance du 17 mars 1573, ci-dessus, art. CXXI; laquelle Ordonnance se réfère elle-même à celle du 4 octobre 1.172, rapportée»ci-dessus, art. LXV.

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